El misterio gnóstico que rodea a Juan el Bautista

Le mystère gnostique qui entoure Jean le Baptiste

Le mystère gnostique qui entoure Jean le Baptiste 850 480 V.M. Kwen Khan Khu

Très chers lecteurs/trices :

C’est avec une joie immense que je viens à nouveau vers vous et cette fois pour vous parler du précurseur du V.M. Aberamentho ─ Jésus de Nazareth ─. Je me réfère à :

LE MYSTÈRE GNOSTIQUE QUI ENTOURE JEAN LE BAPTISTE

Nous savons tous que Jean le Baptiste fut capable de réunir des foules autour de lui en leur expliquant les mystères de l’auto-salut éternel. À cette fin il leur remettait l’Arcane A.Z.F. et cela était symbolisé en emmenant le néophyte jusqu’à une rivière dans laquelle il s’immergeait entièrement, pour indiquer par-là que la personne se consacrerait à partir de ce moment-là à nettoyer le karma qu’elle avait accumulé à cause de ses fornications.

Les mots de Jean le Baptiste ont toujours été intéressants quand il s’est exclamé : « Moi je vous baptise d’eau, mais un autre viendra après moi qui vous baptisera de feu, d’Esprit ! », en référence claire au Grand Kabîre de Galilée : Jeshua.

Il est important de faire savoir à nos compagnons et compagnes que Jean le Baptiste était un autre individu sacré qui est arrivé à incarner son Christ Intime. Jean était connu pour ses terribles discours sur la nécessité du repentir pour pouvoir entrer aux cieux ─ de Conscience ─.

Cette huile du grand Maître Léonard de Vinci s’intitule Saint Jean le Baptiste.

Je vous joins deux images de la même œuvre picturale : l’une où l’on voit Jean le Baptiste enveloppé d’ombres ou d’obscurité et l’autre où l’on a réussi à faire ressortir les contrastes afin d’apprécier les détails de l’œuvre.

En observant le visage de Jean le Baptiste, nous pouvons y trouver un sourire énigmatique que certains spécialistes comparent au sourire de la Joconde ou Mona Lisa ─ cette dernière étant la représentation de la Mère Divine de Léonard lui-même ─.

Jean le Baptiste nous est montré à moitié nu, toujours recouvert d’une peau de mouton ou de léopard. Il est intéressant de voir le bras droit pointant vers les cieux avec l’index, tandis qu’avec le bras gauche il amène sa main vers le cœur. Cette position ne poursuit pas d’autre but que de nous dire : Nous ne pouvons parvenir au Père qui est en secret que par les feux du cœur, c’est-à-dire en obtenant des mérites dans le cœur !

La longue chevelure qu’arbore Jean le Baptiste fait allusion à la puissante force sexuelle qu’il possédait, évidemment liée à sa chasteté. Souvenons-nous de Samson et de l’extraordinaire force physique qu’il possédait. Personne ne savait d’où venait cette force physique jusqu’à ce que Samson lui-même raconte à Dalila le secret de l’origine de sa force. Tout résidait dans ses cheveux. Gnostiquement nous savons que ces cheveux étaient une référence à ses poils pubiens, c’est-à-dire à sa puissance sexuelle. C’est pourquoi on dit que pendant qu’il dormait─ c’est-à-dire : à l’instant où il s’est oublié de lui-même ─, il tomba sexuellement et resta aveugle animiquement et sans les forces du Père…

Il y a beaucoup de commentaires sur le visage et l’expression que Jean le Baptiste possède dans cette représentation artistique, en contradiction flagrante avec le prédicateur intransigeant et austère signalé par les écritures bibliques.

Il est également intéressant de souligner que Léonard de Vinci a fait un vrai jeu de lumières en réalisant cette œuvre, comme pour nous dire : Lux in tenebris lucet !, ‘la lumière brille dans les ténèbres’.

L’évangile de Jean le Baptiste est intimement lié à la mort du Moi, de l’Ego pluralisé. C’est la raison pour laquelle il a fini par être décapité en guise de conclusion à ses processus de libération…

Une chose qui attire notre attention dans cette toile picturale est le fait que l’artiste Léonard de Vinci nous montre un JEAN LE BAPTISTE comme en pleine jeunesse. Il y a une raison à cela : c’est pour nous indiquer à tous que nous devons profiter des forces de notre jeunesse pour commencer à travailler à l’obtention de la Pierre Philosophale, car le pèlerinage jusqu’au Royaume du Père exige toute notre attention et toutes nos forces vitales. Nous ne pourrions pas prétendre travailler dur dans l’Arcane A.Z.F. et dans notre mort psychologique quand notre corps physique est déjà extrêmement épuisé. Nous ne le supporterions tout simplement pas.

Notre Patriarche, le V.M. Samael Aun Weor, nous dit au sujet de ce grand Initié la chose suivante :

« Hérode craignait la foule parce qu’elle considérait Jean comme un Prophète. Dans le chapitre XI de l’Évangile de Matthieu, on parle de Jean le Baptiste comme d’un véritable Jina, un Homme Céleste, un Demi-dieu, supérieur aux Prophètes, puisque Jésus lui-même dit de lui :

« Certainement, je vous dis qu’il est beaucoup plus qu’un prophète, car c’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie au-devant de toi mon ange, pour qu’il aille devant toi te préparer et t’ouvrir le chemin. Parmi les hommes nés d’une femme, il ne s’en est pas levé un autre plus grand que lui, bien qu’il soit plus petit que le plus petit qui est dans le Royaume des Cieux, et si vous voulez donc le recevoir, sachez qu’il est cet Élie dont on nous a dit qu’il devait venir… Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ».

Ces paroles du Grand Kabîre Jésus réunissent, en un seul, les deux grands personnages hébreux.
Jean le Baptiste, décapité par la luxurieuse Salomé fut, en vérité, la vive réincarnation d’Élie, le Prophète du Très-Haut. Tous les sages du passé ont engendré leurs fils par la grâce de l’Esprit Saint. Zacharie fut surpris quand l’ange lui annonça la naissance de Jean le Baptiste.

Jean fut aussi engendré par la grâce de l’Esprit Saint, et ce fut un ange qui annonça à Zacharie que sa femme, déjà vieille, concevrait un fils. Tout Avatar a un précurseur. Jésus a eu un précurseur et ce fut Jean le Baptiste. Jean le Baptiste vit indubitablement dans le monde vital, c’est-à-dire dans l’Eden, dans le Paradis. Jean le Baptiste est un vrai illuminé, un Christus, quelqu’un qui a déjà incarné en lui le verbe, la parole, le Christ intime ».

Mots terribles, bien-aimés lecteurs, qui nous poussent à des réflexions profondes sur les mystères que renferme le Chemin Secret qui nous a été aujourd’hui dévoilé par la Gnose.

Je vous joins maintenant quelques phrases sur lesquelles réfléchir :

« Il y a toujours une providence qui nous inspire pour soulager les plus urgentes nécessités de nos semblables ».
Goethe

« La providence aime être tentée. C’est là le secret de l’homme qui triomphe ».
Bernard Shaw

« Tu ne dois avoir de penchant que pour ce qui t’arrive et t’est destiné par la providence, car qu’est-ce qui pourrait t’être plus opportun ? ».
Marc Aurèle

« Cède à la providence ».
Virgile

« Quoi que le ciel ait ordonné de se produire, il n’y a aucune diligence ni sagesse humaine qui puisse l’empêcher ».
Cervantes

VERUM GAUDIUM RES SEVERA EST.
─ ‘La vraie joie est une chose sérieuse’ ─.
KWEN KHAN KHU