Quelles raisons secrètes l’Être a-t-il pour nous aider à mourir psychologiquement ?

Quelles raisons secrètes l’Être a-t-il pour nous aider à mourir psychologiquement ? 850 480 V.M. Kwen Khan Khu

Chers amis : 

Permettez-moi de vous faire parvenir quelques mots qui nous apporteront des compréhensions sur :

QUELLES RAISONS SECRÈTES L’ÊTRE A-T-IL POUR NOUS AIDER À MOURIR PSYCHOLOGIQUEMENT ?

Souvent, cher lecteur, notre doctrine insiste sur la nécessité urgente d’annihiler notre abominable Ego animal afin de nous approcher de plus en plus de l’ÊTRE.

Il est nécessaire de savoir que dans notre existence terrestre nous sommes, à cause des Mois, avec beaucoup de personnes qui sont des âmes également prisonnières des agrégats psychiques et avec lesquelles nous avons partagé beaucoup d’évènements dans des existences passées.

À une occasion, en parlant avec le Vénérable Patriarche, il nous a dit : « Vous devez savoir que le facteur qui vous apporte les lettres chez vous, que l’homme qui vous donne l’essence dans les stations-service et même le boucher du coin vous suivent tous depuis des temps reculés. C’est ce qui constitue le Samsara, compris ?… ».

Ces mots m’émurent profondément et me firent entrer dans des réflexions profondes. À cause de cela, je décidai un jour de demander à l’Avatar : – Alors si j’élimine mes agrégats psychologiques, je vais certainement perdre nombre de mes amis et amies, est-ce ainsi ?

Réponse : – C’est ainsi, mon cher frère, c’est ainsi !, les liens énergétiques qui t’ont maintenu attaché à eux durant de nombreux siècles se brisent… Tu le verras toi-même…!

Comme mon devoir d’instructeur gnostique n’était autre qu’aller là où on me désignait de donner ces enseignements sacrés, eh bien je suis allé ici, çà et là, etc., etc., etc. Après avoir fait plusieurs années de mission, je voulus rendre visite à ma famille biologique et, à cet effet, je partis voir mes frères et sœurs et ma mère physique, que je n’avais pas vus depuis quelques années.

Une fois sur la terre de mes origines, je voulus faire une expérience. Celle-ci consistait à me rendre sur une place publique où il y avait un énorme centre commercial où tout le monde se rendait généralement, surtout les fins de semaine. Ainsi, alors, je m’y rendis un samedi et je m’assis sur un banc qui était disponible pour les visiteurs de ce lieu commercial. Je me rendis à ce centre commercial à dix heures du matin et me dédiai à attendre pour voir s’il apparaissait l’un de mes amis ou amies que votre serviteur avait avant de partir faire mes missions. Les heures commencèrent à passer et vers midi, je m’approchai d’un petit kiosque où il était possible de demander un café. Je me souviens avoir pris deux cafés de suite et, après les avoir payés, je retournai à mon siège, à mon banc que j’avais choisi pour voir passer les gens… 

Quand il fut sept heures du soir et étant donné qu’aucun de mes amis n’était apparu, je pris la décision de retourner dans la maison de ma famille. Au bout d’une semaine, je voulus répéter l’expérience, mais cette fois je partis à l’université où j’avais connu beaucoup d’amis et d’amies qui étudiaient les mêmes matières que votre serviteur. J’espérais rencontrer l’un ou l’une de ces amitiés d’autrefois. Je passai également le jour entier dans ce lieu universitaire et, quand la nuit commença à tomber, je quittai cette enceinte et je n’étais arrivé à rencontrer personne, personne, personne de ces temps-là et qui avaient été mes amis.

Lors d’une troisième expérience, je choisis d’aller à un cinéma et j’achetai même un ticket pour voir un film. Ma personne voulait voir s’il apparaissait soudain un ami parmi la foule qui remplissait cette salle. De même que lors des fois précédentes, après avoir vu le film, je sortis du lieu de projection et m’assis sur l’un des bancs d’une place proche. Je passai tout le reste de ce jour-là à espérer rencontrer l’un de mes amis ou amies de ces temps écoulés avant de devenir instructeur, et le résultat fut exactement le même : PERSONNE n’apparut !, PERSONNE, PERSONNE, PERSONNE….!

Comme votre serviteur avait aussi quelques numéros de téléphone de ces vieilles amitiés, je voulus très souvent les contacter par téléphone et, mystérieusement, la réponse à mes appels était un message enregistré de la compagnie téléphonique qui me disait : « Le numéro de téléphone que  vous appelez N’EXISTE PAS » ; cette phrase se répétait sans cesse. Évidemment, tout cela m’indiqua qu’il était inutile d’essayer de contacter mes anciens amis en utilisant ce moyen.

Plus tard, je rendis à nouveau visite à mes proches et je répétai ces expériences et, à ma grande surprise, le résultat fut le même. C’était comme si le temps avait avalé toutes ces âmes qui avait autrefois partagé avec votre serviteur certains évènements propres à la vie horizontale. Ces phénomènes, franchement, me rappelaient ces phrases prononcées par notre V.M. Samael Aun Weor.

En réfléchissant sur tout cela, j’arrivai à la conclusion, durant une méditation, selon laquelle je compris qu’en optant pour la Voie Verticale, nous nous séparons énergétiquement du reste des mortels qui continuent de marcher sur la Voie Horizontale et, évidemment, il ne nous reste des contacts énergétiques qu’avec ces âmes qui ont les mêmes inquiétudes animiques que nous. Alors, une fois dans le Sentier Secret, ou Chemin Hermétique, nous rencontrerons seulement ces âmes qui, comme nous, avancent en tâchant de persévérer dans leur marche vers l’ÊTRE pour finir un jour par s’unir indissolublement à LUI.

Tout cela, patient lecteur, revêt une importance transcendantale si nous nous rendons compte que notre ÊTRE veut nous absorber TOTALEMENT et dévorer nos chairs animiques et psychiques pour pouvoir alors se déclarer comme ÊTRE AUTORÉALISÉ. Bien que cela semble très dur, c’est le seul but qu’Il poursuit depuis des millénaires quand il a choisi de nous envoyer au scénario de la création pour nous remplir d’expérience à travers nos retours et récurrences. Cependant, le moment venu, l’ÊTRE intensifie sa force à l’intérieur de nos âmes, si nous coopérons avec Lui en mourant en nous-mêmes, afin de finalement nous emmener avec Lui dans son royaume.

Il est évident que pour que l’ÊTRE puisse arriver à nous arracher du phénomène existentiel, Il a besoin que nous ne soyons pas liés à des récurrences stupides et insipides et non plus à des karmas de diverse nature qui peuvent constituer un obstacle pour notre libération….. Et nombre de ces pseudo-amitiés que nous avons collectionnées au cours de nos existences n’ont servi qu’à nous remplir de karmas pour avoir partagé avec celles-ci des actions hors de la Grande Loi…..

Indéniablement, ces ruptures que l’ÊTRE provoque entre nous et nos pseudo-amitiés produisent à la longue en nous une sensation de solitude et un sentiment de rejet de la vie elle-même. C’est inévitable, car on ne peut pas servir deux seigneurs à la fois, c’est-à-dire : « le gouvernement et la révolution » – métaphoriquement parlant – ; c’est ce qu’a dit le Grand Kabîr Jésus de Nazareth.

Quelle est la morale que nous sortons de ce phénomène ? Réponse : nous devons être définis psychologiquement à l’intérieur de nous. NOUS NE POUVONS NI NE DEVONS ÊTRE AMBIGUS dans le Chemin Hermétique, car ce n’est qu’en voulant, à tout moment, détruire nos ennemis énergétiques ténébreux ─ c’est-à-dire : le MOI et ses légions ─, que nous connaîtrons les diverses parties de notre Être Réel et ces forces sont celles qui nous accompagneront jusqu’à la fin de notre traversée.

Ici entre en jeu la célèbre phrase de l’illustre philosophe William Shakespeare : « TO BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION ! », qui, traduite, souligne : ‘ÊTRE ou NE PAS ÊTRE, telle est la question !!!!’.

Je vous laisse maintenant, amis et amies, ces phrases pour votre réflexion :

« Ne vous professe une amitié vraie et pure que celui qui dit la vérité et vous conseille le bien».
Simón Bolívar

« La première loi de l’amitié, c’est de demander aux amis des choses honnêtes, et de faire pour les amis des choses honnêtes ».
Cicéron

« Personne ne manque de force ; ce qui manque à beaucoup de gens, c’est la volonté ».
Victor Hugo

« Ce qui ne plaît pas à la volonté, fait toujours tergiverser l’entendement ».
Quevedo

QUE LES FORCES BÉNIES DU THEOMEGALOGOS REMPLISSENT VOS ÂMES DE LUMIÈRE.
KWEN KHAN KHU