La dame à l’hermine, Léonard de Vinci

La dame à l’hermine

La dame à l’hermine 850 480 V.M. Kwen Khan Khu

Très appréciés amis et amies :

Je veux, à cette occasion, vous faire parvenir quelques mots sur un autre des mystères qui entourent les œuvres peintes par le grand Maître et Initié des Mystères Majeurs Léonard de Vinci. Je me réfère clairement à celle qui a été appelée :

LA DAME À L’HERMINE

Peu de gens savent que Léonard était un authentique clairvoyant, ce que nous pourrions appeler aujourd’hui, gnostiquement parlant, un turiya, c’est-à-dire un clairvoyant objectif. Ce fut la raison pour laquelle Léonard a été capable de peindre sur une toile ni plus ni moins que sa Mère Divine, et comme toile de fond de sa peinture, très judicieusement, il décrivit la Voie Humide et la Voie Sèche de l’Ars Magna. Voilà pourquoi cette peinture traversa les siècles et les siècles sans être comprise par les soi-disant « experts en art », car ils n’arrivaient pas à savoir pourquoi la Joconde avait ce sourire énigmatique.

Une infinité de théories furent avancées quant à l’identité de cette dame. Certains dirent que c’était une maîtresse de Léonard, d’autres qu’elle était proche de la famille des Médicis, d’autres que c’était une amie du peintre, etc., etc., etc. Ce n’est que grâce à l’illumination de notre Gourou et Avatar, le V.M. Samael Aun Weor, que nous savons aujourd’hui que la célèbre Joconde était sa propre Divine Mère intérieure, ou la Stella Maris particulière de chacun de nous…

La dame à l’hermine, Léonard de Vinci
La dame à l’hermine, Léonard de Vinci

Réellement, Léonard de Vinci, en plus d’être peintre, inventeur, clairvoyant et Initié de la Fraternité Blanche, était un immense connaisseur des sciences de la Kabbale et de l’Alchimie, et c’est la raison pour laquelle il a été capable d’utiliser toutes ces connaissances lors de la réalisation de ses œuvres, qui sont restées comme des trésors de l’art pour l’éternité.

Cependant, estimés lecteurs, je veux vous parler à cette occasion d’une autre de ses peintures transcendantales, et je me réfère avec emphase à cette autre œuvre d’art intitulée La dame à l’hermine……

Hemos de saber Nous devons savoir que l’hermine est ce petit animal normalement blanc qui déteste se salir, c’est quelque chose qui est dans sa nature, et c’est la raison pour laquelle les alchimistes médiévaux l’ont associé au mercure des sages ou eaux mercurielles.

L’Adepte Fulcanelli se réfère à l’hermine avec les mots suivants, voyons :

« Nous retrouvons ici un motif déjà rencontré ailleurs et surtout en Bretagne. C’est une hermine, figurée à l’intérieur d’un petit enclos que limite une claie circulaire, symbole particulier de la reine Anne, femme de Charles VIII et de Louis XII. On le voit figurer, à côté du porc-épic de la grande cheminée de l’hôtel Lallemant, à Bourges. Son épigraphe renferme le même sens et emploie presque les mêmes mots que la fameuse devise de l’ordre de l’Hermine : Malo mori quam fœdari, ‘je préfère la mort à une souillure’. Cet ordre de chevalerie, fondé d’abord en 1381 par Jean V, duc de Bretagne, devait disparaître au XVe siècle. Restitué ensuite par le roi de Naples, Ferdinand Ier, l’an 1483, l’ordre de l’Hermine, ayant perdu tout caractère hermétique, ne formait plus qu’une association peu cohérente de chevalerie patricienne.

L’inscription gravée sur le phylactère de notre caisson porte :

. MORI . POTIVS . QVAM . FEDARI .

Plutôt la mort que la souillure. Belle et noble maxime d’Anne de Bretagne ; maxime de pureté, appliquée au petit carnassier dont la blanche fourrure fait, dit-on, l’objet des soins empressés de son élégant et souple possesseur. Mais, dans l’ésotérisme de l’Art sacré, l’hermine, image du mercure philosophique, signale la netteté absolue d’un produit sublimé, que l’adjonction du soufre, ou feu métallique, contribue à rendre plus éclatant encore ».

─ Extrait de l’œuvre Les demeures philosophales, du V.M. Fulcanelli─.

Ainsi, il est clair que l’hermine vient symboliser le Mercure soufré, en d’autres termes, les eaux génésiaques déjà fécondées par le feu de Stella Maris.

Qui est cette femme que Léonard a voulu représenter avec cette hermine ?

Certains pseudo-spécialistes qui ont analysé cette œuvre d’art ont lancé des théories vraiment absurdes à son sujet. Ils sont arrivés à affirmer que cette dame fut une maîtresse d’un sujet xx, d’autres théories disent qu’il s’agissait d’une femme qui a souffert de la maladie de la syphilis et qui l’a transmise à ses amants, d’autres lancent des opinions vraiment tirées par les cheveux ; mais, ce ne sont que des hypothèses, car en réalité personne n’est sûr de savoir qui est cette jeune fille.

À ce stade, il est alors bon de nous demander : qui Léonard de Vinci a-t-il voulu réellement représenter comme une belle dame tenant dans ses bras cet animal qui déteste se salir, et plus encore sachant que l’ordre hermétique de l’hermine a existé ?

Réponse : Nous sommes, mes amis et amies, devant la représentation picturale du Bouddhi, ou Âme Divine, de Léonard de Vinci lui-même. C’est pour cela qu’elle apparaît accompagnée de l’hermine pour souligner la chasteté dont jouissait cette femme.

C’est là la tâche du vrai hermétisme qui offre à l’humanité les mystères du royaume des cieux sous le voile de la littérature, de la musique, de la sculpture ou de l’art.

Rappelons-nous que quand un Maître de la Fraternité Blanche tombe ou perd son statut de Maître, il perd tous ses cinq Serpents de Feu, mais le sixième et le septième serpents ─ correspondants au Bouddhi et à l’Intime ─ ne tombent pas. Cela vient justement du fait que le Bouddhi NE PREND JAMAIS PART AU PÉCHÉ, NE SE SOUILLE JAMAIS, et c’est de là que vient cette phrase hermétique : MORI POTIVS QVAM FEDARI, ‘plutôt la mort que la souillure’… C’est la raison pour laquelle nous voyons que cette femme porte, également, une sorte de voile qui couvre une partie de son front.

Méditons sur tous ces mystères, patient lecteur, car s’il est vrai que la gloire de Dieu consiste à cacher ses secrets, celle de l’homme consiste à les découvrir…..

Je vous laisse maintenant quelques phrases sur lesquelles réfléchir :

« L’art est la vérité parce qu’il crée ce qui doit être ».
Simón Bolívar

« La transmission de la pensée par l’art, comme la transmission de la vérité, est œuvre de passion et d’amour ».
Rubén Darío

« Tout art est une imitation de la nature ».
Sénèque

« Révéler l’art et cacher l’artiste, tel est le but de l’art ».
Oscar Wilde

« L’agitation de l’art est naturelle et saine, et l’âme qui la ressent souffre plus de la contenir que de la laisser sortir ».
José Martí

SAPIENTI SAT.
─‘À bon entendeur peu de mots suffisent’─.
Kwen Khan Khu