Très chers amis :
J’ai l’immense plaisir de vous écrire pour vous parler de :
SUR QUOI LA GRANDE LOI SE BASE-T-ELLE POUR NOUS PUNIR ?
Les enseignements sacrés de notre Patriarche, le V.M. Samael Aun Weor, soulignent dans nombre de ses œuvres que la Grande Loi du Karma base ses desiderata en tenant compte de trois aspects des mathématiques, à savoir : LE POIDS, LE NOMBRE ET LA MESURE.
Indubitablement, pour beaucoup de compagnons du chemin, cela pourrait sembler « du chinois » si nous ne tâchions pas de l’expliquer doctrinalement.
La Loi Supérieure, quand elle parle de nombre, poids et mesure, se réfère au nombre de fautes commises, la mesure de nos fautes et le poids de nos fautes du point de vue éthique…
Pour la Grande Loi, les choses ne sont pas vues du point de vue moral, car la morale est fille du temps et de la distance. Ce qui serait moral dans un endroit peut être immoral dans un autre, ce qui fut moral à une époque peut devenir immoral à une autre, mais l’éthique dépend de l’ÊTRE et non des opinions des humanoïdes ni des époques. L’ÊTRE est donc au-dessus de la morale.
Nous devons également savoir que ceux qui jugent l’humanité sont les ÊTRES qui forment le cercle des quarante-deux Juges du Karma commandés par le divin Archonte ANUBIS…
Chacun de ces Êtres est connecté à la Conscience Cosmique, ce qui leur permet de connaître directement, en quelques secondes, tout ce qui se passe dans les systèmes solaires et dans les races humaines, dans n’importe quel espace ou temps. Rappelons-nous qu’il existe des degrés et des degrés de Conscience. Il existe la Conscience normale, l’Auto-conscience et, d’autre part, la Conscience Cosmique, cela nous ne devons pas l’oublier.
Dans ce même ordre d’idées, rappelons-nous notre KAOM intérieur, le policier du Karma que chacun de nous porte en lui comme l’une des parties auto-conscientes et autonomes de notre ÊTRE sacré.
Ceci étant dit, nous devons savoir que tant notre Kaom particulier que les divins Archontes du Destin ─ c’est-à-dire : les quarante-deux Juges du Karma ─ sont connectés en permanence tout au long de notre vie ou existence et durant tout le Maha-Manvantara. De même, nous ne pouvons oublier que tout évènement, aussi infime soit-il, reste enregistré dans la Conscience Cosmique, et une partie de cette Conscience Cosmique est constituée par les Registres Akashiques, dans lesquels est gravée l’histoire de notre humanité…
Ainsi, par conséquent, quand nous brisons la Loi de l’Équilibre Universel, intimement liée à l’éthique de l’ÊTRE, notre transgression est immédiatement inscrite dans la Conscience Cosmique et, automatiquement, dans la Conscience des Seigneurs du Karma, et tant eux que le Kaom particulier dénoncent devant le tribunal suprême le délit commis, ou les délits commis, et cette information est immédiatement entreposée dans les archives du saint tribunal.
C’est la raison pour laquelle nous pouvons, nous les dévots du Chemin Secret, nous transporter devant le Palais du Karma et y demander qu’on nous permette de connaître le LIVRE DE NOTRE VIE. Dans ce livre, avec étonnement, vous observerez que ses pages sont remplies de milliers, de milliers et de milliers de photos qui montrent comment nous avons agi dans tous les moments de notre pèlerinage dans ce monde.
Sur cette base, nous pouvons négocier avec les Archontes du Destin, car le karma est négociable à condition qu’il ne s’agisse pas d’un KAMADURO…
Vous comprendrez maintenant pourquoi le karma peut être appliqué immédiatement à une personne ou être gardé dans les archives karmiques pour être payé ultérieurement à la fin de notre existence ou, même, dans d’autres existences. C’est là où l’expression de la MISÉRICORDE à côté de la JUSTICE est mise en évidence.
Celui qui écrit ces lignes eut l’occasion de se présenter au Temple de la Grande Loi et de demander aux archivistes du karma de me montrer LE LIVRE DE MA VIE. À ma grande surprise, là, dans les pages de ce livre volumineux, se trouvaient les photographies de tout ce qui m’était arrivé depuis les premières années de mon enfance jusqu’à mes jours actuels. Il y avait même les lettres que votre serviteur avait envoyées à la Justice Divine pour demander des faveurs à celle-ci. L’archiviste lui-même me dit à un moment donné, tandis que je feuilletais les pages de ce livre, la chose suivante : « Nous aimons recevoir vos lettres, car vous avez toujours accompli ce que vous avez promis de faire en échange ». Ceci m’impacta grandement…
Ainsi, chers lecteurs, en sachant maintenant que la Conscience des Juges sacrés de la Loi et la partie superlative de notre ÊTRE, que nous appelons Kaom, sont interconnectées avec la Conscience Cosmique, nous pouvons facilement déduire que quand ils veulent nous juger, ils ont de nombreux moyens pour déterminer :
- Combien de fautes nous avons commises ─ la Loi du Nombre ─.
- Dans quelle mesure nous avons commise cette faute ─ Loi de la mesure ─.
- Quel poids cette faute a-t-elle ─ Loi des poids ─.
C’est ainsi qu’est gérée, cher lecteur, la Loi du Destin ou Loi du Karma, également appelée Loi de Cause et d’Effet.
La Loi du Karma n’est pas une loi aveugle, absurde, vengeresse ou idiote. Rien de tout cela. La loi est toujours ouverte à tout type de négociations que notre Divine Mère veut faire avec les agents de la Grande Loi pour nous aider, ou que ce soit des négociations de notre Christ intime pour qu’ils nous ouvrent des portes dans notre pèlerinage. Même notre béni Gourou fait des négociations devant les Lions de la Loi pour qu’on nous permette de poursuivre notre traversée initiatique. Je donne un témoignage direct de ceci parce que je l’ai constaté parfaitement.
De même, vous comprendrez maintenant pourquoi une faute commise, si elle n’a pas été faite à plusieurs reprises, est atténuée par d’autres œuvres positives qui jouent en notre faveur devant la Grande Loi. De la même manière, une action négative que nous avons commise sera jugée selon son poids auprès de la grande balance du destin. Quand le poids d’une faute est EXTRÊMEMENT GRAVE, c’est-à-dire TRÈS FORT, alors les Agents du Karma la classifient comme KAMADURO, non négociable. Mais si une erreur que nous avons commise n’est pas qualifiée de KAMADURO, elle peut alors être pardonnée parce que d’autres de nos comportements ont été exemplaires en faveur de notre prochain et à la lumière de la Conscience.
Cela explique ainsi également pourquoi les cinquante pour cent des agrégats psychiques d’un personnage appelé Pancho Villa, considéré par certains historiens comme un simple bandit, lui furent amputés, compte tenu des nombreux sacrifices que ce personnage a faits pour beaucoup d’autres êtres humains durant son existence.
Ainsi, aimables lecteurs, nous avons déjà parlé du nombre de fautes et du poids de nos erreurs. Maintenant il est également bon que nous connaissions cette question de la mesure de nos fautes…
Très souvent, nos erreurs commises, à cause de notre inconscience, ont été provoquées par des circonstances extérieures auxquelles nous nous sommes identifiés. Chaque fois que nous nous identifions, nous savons déjà que certains Mois nous poussent à tomber dans l’erreur et cela nous amène à déséquilibrer la Loi de l’Harmonie Universelle… Tout cela se traduit en plus de karmas accumulés contre nous-mêmes. Cependant, la Grande Loi, avant d’émettre un verdict final sur nous et notre comportement, prend en compte le degré d’inconscience que nous avons et les circonstances qui l’ont entouré. Dans ce cas, notre erreur sera mesurée mathématiquement pour établir jusqu’à quel point tout est de notre faute ou s’il y a d’autres facteurs qui sont nécessaire à déterminer. Exemple : dans une guerre entre pays ou dans une guerre mondiale, il y a une partie de notre responsabilité dans nos agissements, mais il y a une autre partie qui est mesurée par les contraintes que les gouvernements du monde fixent sur les personnes, comme le service militaire obligatoire, qui pousse les soldats sur les champs de bataille pour se massacrer entre eux. Cela, il faut très bien le comprendre.
À côté de tout cela, chers amis et amies, il est également bon de savoir que, selon le poids et le nombre de nos délits, les karmas qui nous seront appliqués varieront. Cela veut dire que si nous avons maltraité, par exemple, un autre être humain pendant dix ans, alors, s’il n’y a pas de circonstances atténuantes en notre faveur, le karma qu’on nous appliquera pourrait durer vingt ans. D’autre part, si le mal que nous avons infligé à une personne l’a laissée paralysée pour tout le reste de sa vie, nous, dans la prochaine existence, quand on nous applique le karma correspondant à cette action du passé, nous commencerons à un certain moment de cette nouvelle existence à rester paralysés d’une partie de notre organisme jusqu’à l’heure de notre mort physique, tel que c’est arrivé à cette personne que nous avions maltraitée cruellement jusqu’à sa mort.
De sorte donc que seule l’auto-observation de nos pensées, paroles et actes peut arrêter la machine égoïque qui ne cesse de produire des actes karmiques, certains pires que d’autres. Mais au fond de tout cela, ce qui est grave c’est que ces actes ou sentiments, paroles ou pensées, sont les énergies malveillantes qui nous maintiennent attachés à la roue des fatalités ou Roue du Samsara…..
Finalement, chers lecteurs, seul l’éveil de notre Conscience et nos sacrifices conscients pour notre prochain peuvent modifier notre destin. Et le travail sur nous-mêmes, au moyen des Trois Facteurs de la Révolution de la Conscience, est le seul capable de permettre de nous échapper de la Roue du Samsara…, ne l’oublions jamais.
Je vous laisse à présent quelques phrases pour la réflexion.
« Dieu appose sur ses élus l’image vivante de la vie du Christ ».
Fray Juan de Lapuente
« Ne jures qu’avec vérité, nécessité et justice, en regardant avec prudence pourquoi tu jures et ce que tu jures, et tu seras considéré comme vrai ».
Sainte Thérèse de Jésus
« Est juste par nature ce qui, toujours et en tout lieu, a la même validité, et non parce que cela plaît à certains ».
Aristote
« Car, bien que tous les attributs de Dieu soient tous égaux, celui de la miséricorde brille davantage et prévaut à nos yeux que celui de la justice ».
Cervantes
IVSTITIA EST CONSTANTS ET PERPETVA VOLUNTAS IUUS SUUM QUIQUE TRIBUERE.
─‘La Justice consiste en la constante et perpétuelle volonté de donner à chacun ce qui lui revient’─.
KWEN KHAN KHU