Le pouvoir de la vérité - Musée Harvard

Le pouvoir de la vérité

Le pouvoir de la vérité 850 480 V.M. Kwen Khan Khu

Très chers lecteur et lectrices :

Je suis très heureux de vous faire parvenir cette gravure qui a pour titre…  

…LE POUVOIR DE LA VÉRITÉ

Le pouvoir de la vérité - Musée Harvard
Le pouvoir de la vérité – Musée Harvard

Je vous ai déjà dit dans d’autres messages et poèmes que la vérité est l’ÊTRE lui-même. Il est évident que l’ÊTRE ÉTANT IMMUABLE ET OMNISCIENT, il a un pouvoir inimaginable. Tel est le pouvoir de la vérité

L’image de la vérité nous est montrée à moitié nue pour nous indiquer qu’elle est frappante, crue et véridique.

Elle, la vérité, tient dans sa main droite une balance qui nous indique qu’elle est équité, équanimité, équilibre et que ses jugements sont le fruit de la lumière ou de l’illumination symbolisée par la bougie qui sert de manche à cette même balance.

Dans son autre main, la Déesse de la Vérité porte un énorme livre sur lequel est écrit en latin « ego sum via, veritas et vita ». Traduction : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » ─ Jean, ch. 14 ─. Certes, elle, la vérité, est le fond même de notre propre ÊTRE.

Le livre qu’elle tient dans sa main gauche comporte une sorte de sept scapulaires ou sceaux. Ce sont les sept sceaux apocalyptiques que nous devons ouvrir dans notre anatomie occulte. Rappelons que la célèbre Apocalypse a deux interprétations : une extérieure et une intérieure. L’externe se réfère aux sept grandes calamités qui frapperont notre race au milieu d’un effroyable Armageddon. L’intérieure doit être consommée à l’intérieur de nous avec la mort de l’Ego animal et de sa mère, la Bête, dont le nombre est 666. Évidemment, ce travail, comme nous le savons, est réservé à un petit nombre, car tout le monde ne veut pas se risquer à prendre la Voie Directe alchimique…

Il est important de noter que la Déesse de la Vérité a le pied gauche appuyé sur un globe, à l’intérieur duquel se trouve un roi qui empoigne une épée, une femme qui tient un enfant dans ses bras et un homme qui reçoit un coup de pied du roi. Qu’est-ce que tout cela ? RÉPONSE : le roi couronné représente la lignée des Initiés, l’enfant couronné est le Christ intime de chaque personne, et la femme qui le tient dans ses bras est la Divine Mère particulière de chacun de nous. L’homme qui apparaît frappé à terre et qui tient d’une main une amphore et à côté duquel on voit une coupe renversée, symbolise l’humanité fornicatrice, l’humanité ratée, ceux et celles qui n’aiment pas la vérité – c’est-à-dire : l’ÊTRE ─.

Comme nous pouvons le voir, la vérité se fraye un passage au milieu de tous les côtés, les côtés de la lumière et les côtés des ténèbres. C’est pourquoi, au fond, à gauche de la vérité, nous voyons l’humanité qui ressuscite d’entre les morts. C’est l’humanité qui a éveillé la Conscience et qui quitte ses tombes égoïques pour reconnaître le Messie, le Christ Cosmique. Le Christ Cosmique est assis sur un arc-en-ciel, symbole de l’alliance entre Dieu et l’homme. Les anges font sonner leurs trompettes, faisant allusion aux envoyés, Avatars, etc., etc., qui ont précédé le Seigneur de Perfections. Ce seront les âmes qui trouveront leur propre rédemption, leur propre salut.

À droite de l’image de la vérité, par contre, nous voyons les anges combattre les âmes perdues, transformées en démons et jetées dans les flammes des enfers atomiques de la nature. C’est le sort de tous ceux et celles qui ne veulent pas travailler sur eux-mêmes et qui, ayant oublié l’ÊTRE, n’ont d’autre issue que le tartarus des Grecs, l’avernus des Romains ou l’avitchi des Hindous…… Au pied de cette merveilleuse gravure, nous trouvons quelques phrases en latin que je vais maintenant vous expliquer :

« Sed mala vina, malus rex est, mala foemina tandemque intereunt, solique manet victoria vero. Proditur illius fallacia lumine : duratque aeternum, iusta compensans omnia lance, quis verum non suspiret, cui caelica plaudunt agmina, et immensi gratatur machina mundi ».

Traduction : ‘Mais [ce sont] de mauvais vins, c’est un mauvais roi [et c’est] une mauvaise femme, et enfin ils sont perdus, et la victoire n’est destinée qu’à la vérité. Leur tromperie est découverte par la lumière et dure pour toujours. Mais il compense par une lance toutes les choses justes, celui qui ne gémira pas, que les armées célestes louent [et pour lequel] la machinerie de l’immense univers se réjouit’.

Les mots précédents nous avertissent de ne pas boire le vin de la tromperie, du mensonge, que nous soyons hommes ou femmes, car à la fin nous serons condamnés à la perdition. La victoire sera toujours destinée à la vérité. Cependant, que cela nous plaise ou non, la lance de l’Éternel compensera toutes choses, car les armées célestes louent l’Éternel et cela produit l’allégresse de la machinerie de cet immense univers.

De même, chers/ères amis/ies, nous pouvons voir dans les flammes de la bougie allumée que tient la femme, représentative de la vérité, des mots écrits en araméen et qui, traduits, nous disent YESHUA.

Le nom du Christ Yeshua en araméen
Le nom du Christ Yeshua en araméen

Indubitablement, YESHUA est un mot qui nous rappelle le Christ intime, le Christ Cosmique et le V.M. Aberamentho. Cela signifie sans aucun doute que seul le Christ est la LUMIÈRE DU MONDE, la vérité elle-même.

Permettez-moi maintenant de vous donner quelques phrases opportunes sur lesquelles réfléchir :

« La vérité est comme les tempêtes, quand elle arrive, elle fait des ravages ».
Samael Aun Weor

« La vérité des enfants est angélique, celle des vieux est divine ».
Carmen Silva

« Personne n’est confronté aux vérités désagréables tant qu’il n’est pas en mesure de les surmonter ».
Bernard Shaw

« L’homme ne vit pas de pain mais de vérité ».
Euripide

« La vérité est l’enfant du temps et non de l’autorité ».
Bacon

ESSE QUAM VIDERI
─ ‘Être plutôt que paraître’ ─.

KWEN KHAN KHU