La proliferación de la falsa ciencia

Avertissements significatifs sur la prolifération de la fausse science

Avertissements significatifs sur la prolifération de la fausse science 850 480 V.M. Kwen Khan Khu

Très chers amis :

Je m’empresse de vous faire parvenir quelques considérations alchimiques issues de la plume du V.M. Fulcanelli, parues dans sa dernière œuvre FINIS GLORIAE MUNDI, qui nous aident à comprendre le fossé qui existe entre la vraie Alchimie et cette autre fausse science qu’on appelle aujourd’hui chimie. De même, dans cette œuvre, le grand Adepte fait une corrélation entre l’Alchimie cosmique et les dangereuses manipulations que l’humanoïde rationnel terrien fait dans le laboratoire de la nature avec les horribles conséquences sociales.

Sans plus tarder, passons donc à ces détails que nous avons cités et qui ont été dépeints dans ce dernier ouvrage philosophale par ledit Adepte :

« La chimie est la science des faits, comme l’Alchimie est la science des causes. Il fallait garder le voile sur les arcanes les plus fondamentaux, l’utilisation de la chimie dans les horreurs de la guerre des tranchées ne pouvait que nous inciter à occulter le potentiel redoutable qui se cache dans les profondeurs de la matière la plus humble.

[…]

Nous n’ignorons pas la nécessité de préserver les quelques derniers secrets qui restent obscurs pour la science profane, et nous n’avons pas l’intention de faciliter la tâche aux barbares. Mais, obéissant à l’esprit qui animait les anciens philosophes ─ c’est-à-dire : les alchimistes ─ plutôt qu’à la lettre qui tue, les temps actuels exigent de parler haut et fort. Quand le voleur est déjà dans la maison, il ne sert à rien de mettre les verrous.

Le secret devient le manteau d’ombre qui entoure ceux qui, ayant déjoué les précautions des alchimistes du passé, ont déchiffré, grâce aux travaux des physiciens et des biologistes, les indices qu’ils ont laissés. Tant que les équations des uns ou les symboles mythologiques des anciens Adeptes ne seront compris que par une poignées d’hommes, ces bandits se réserveront le pouvoir que donne la compréhension des causes et réduiront les peuples à la pire des servitudes : celle de l’âme.

[…]

À la fin du dernier siècle, nous avons vu des médecins renier le serment d’Hippocrate et infliger de véritables tortures électriques aux pensionnaires des asiles et des prisons, sans parler des animaux vivants, sous prétexte de recherche, et nous avons ainsi compris que la science profane bordait les abîmes. Or, nous n’avions aucun signe indiquant que Dieu avait levé son interdiction de toucher l’Arbre de la Vie.

Enfin, admettons qu’il vaut mieux tester les nouveaux médicaments sur des cultures virales IN VITRO que de le faire d’emblée dans les hôpitaux ; et admettons encore que les remèdes soient testés sur des singes ou sur des rats : on pourrait justifier de tels sacrifices avec le soulagement qu’ils apporteraient plus tard aux malades. Mais lorsque des lapins sont torturés dans les usines de cosmétiques, ou que des chats sont décérébrés pour établir les rythmes du sommeil parfaitement connus chez l’homme avec des méthodes plus douces, alors la justification est une pure hypocrisie. Qui va croire que laquer les cheveux des femmes soit une nécessité vitale ?

[…]

Chacun sait ou pressent qu’avec le génie génétique les dernières limites sont franchies, comme le prouvent les débats angoissants des législateurs et des comités d’éthique. Les biologistes fabriquent de nouveaux virus comme les spagyristes faisaient de l’or, et on peut leur appliquer l’adage qui dit : « IL EST PLUS FACILE DE FAIRE QUE DE DÉFAIRE »… Comment les médecins ont-ils osé transgresser leur serment le plus solennel au point de faire des recherches sur des armes d’extermination plutôt que sur des remèdes à la souffrance humaine ?

[…]

Les gènes introduits dans le maïs pour éloigner les insectes parasites ont comme première conséquence de les inciter à modifier leurs propres gènes afin de continuer à se nourrir. Petit à petit, de réaction en réaction, jusqu’où irons-nous ? Personne ne saurait le prédire ; tout comme personne ne saurait anticiper les mutations correctrices que la poursuite de l’œuvre divine, homme compris, exigera. Quand comprendra-t-on que l’interdiction qui pèse sur l’Arbre de la Vie est pour notre propre sauvegarde et non pour un quelconque caprice tyrannique ?

[…]

Qu’on ne nous dise pas qu’il s’agit des derniers assauts du Kali-Yuga, d’une manifestation obligatoire de la dégradation cyclique ! Non. Cette transgression va bien au-delà du désordre causé par une situation de décadence. Ce que nous constatons, c’est une alchimie inversée qui s’approche dangereusement du péché irrémédiable contre l’Esprit, et ceux qui justifient de telles abominations entassent des charbons ardents sur leur propre tête.

[…]

L’erreur de Philalèthe, appliquée à l’alchimie sociale que les démiurges héritiers des alchimistes de Boston ─ c’est-à-dire : les pseudo-chimistes actuels qui ont commencé leurs aberrations aux États-Unis ─ ont voulu tenter,  les a conduits à voir dans l’Amérique le germe doré de la Pierre qui transmuterait l’humanité. Mais cette demande envers le PEUPLE ÉLU, en plus de leur faire supporter toutes les bassesses et les pillages dictés par l’intérêt de certains industriels et financiers, les a empêchés de procéder véritablement à l’ouverture de leur pharisaïque matière. De plus, en assimilant l’ESPRIT ASTRAL à la grâce divine tel que le concevait le puritanisme, c’est-à-dire exprimé par une loi péremptoire avec l’impossibilité d’une surnature comme si c’était une estampille, le meilleur service que cette Amérique pouvait rendre à la matière vile ou aux déchets de l’œuvre ─ le reste du monde ─ était, croyaient-ils, de les soumettre à quelque NOUVEL ORDRE MONDIAL. Le résultat prévisible fut qu’ils ne récoltèrent que très peu du vrai ESPRIT ASTRAL, trop insuffisant pour la moindre opération véritablement alchimique.

[…]

Nous constatons dans l’histoire qu’il y a des civilisations qui se perdent par manque d’Esprit. Les anciens étrusques, peuple assez amical dans ses origines à en juger par les fresques de leurs sépultures, le remplacèrent par le ritualisme et la minutie dans la divination. L’inquiétude que cette pratique ne pouvait manquer de provoquer augmenta progressivement, et l’art nous montre l’âme de ce peuple envahi par des gorgones et des génies dévoreurs et succombant sous le poids de leurs terreurs. Une partie de ce phénomène eut lieu à Rome où il prit la forme d’une exaltation du juridique même dans le culte des dieux. En parlant de la religion romaine, M. Kerény observe justement qu’elle manquait de mythologie et d’art : TOUT A ÉTÉ PRIS CHEZ LES GRECS À L’ÉPOQUE D’AUGUSTE, quand le poète Virgile chercha ses modèles dans Homère. Avant lui, à l’exception de quelques récits sur les aventures d’Hercule, tout le religieux était concentré dans les PIETAS, un ensemble d’obligations semi-rituelles ou légales et semi-morales, dont le respect suffisait ─ croyait-on ─ à satisfaire les Dieux et à assurer le bon fonctionnement de la cité. On sait dans quel désordre la République romaine, et la première période de l’empire, a sombré, malgré le règne lumineux d’Auguste, avant que la dynastie des Antonins ne viennent plus tard la remodeler.

Le même désordre qui guette n’importe quelle société qui se trouve en outre desséchée, soumise à l’empire pointilleux du règlement, privée de l’essence vitale de la foi et travaillée par des succédanées purement psychiques, est actuellement en train d’augmenter, d’abord en Amérique et ensuite, par les tensions qu’elle impose, dans l’ensemble du monde occidental. On a voulu trouver la cause de ces maux que les sociologues englobent sous le terme d’ANOMIE dans le développement de la science profane ou dans les cliquetis de la machine industrielle, dans la primauté de l’économique sur le politique et, récemment, dans l’invention de l’ordinateur. Foutaises ! Ni les romains ni les étrusques n’utilisaient la mécanique, et ils n’inventèrent ni la bourse ni l’électronique, et leurs sociétés sombrèrent aussi dans l’angoisse, l’orgie et la perte du goût de vivre.

[…]

L’Occident en est au point où la soif commence à devenir suffisamment intense pour être perçue, et où les peuples cherchent la moindre goutte de verdure pour l’étancher. La multiplication des sectes, des pratiques ou des médecines douces, rappelle les foules entassées dans les temples d’Esculape ; et l’importation des bouddhismes ou des yogas de l’Inde correspond à l’accueil réservé par Rome aux écoles des mystères de Thrace ou d’Asie Mineure ou au culte de la déesse d’Éleusis. Comme dans l’empire des premiers siècles, les autorités politiques passent sans savoir pourquoi de la méfiance répressive à la tolérance, peut-être parce que, avec une telle sécheresse, la conscience de la soif part du peuple, comme dans le creuset la soif commence au plus profond de la matière. Il est impossible de prédire combien de temps cette phase durera, ni les formes exactes qu’elle prendra : elles iront des cultes les plus délirants et des intégrismes les plus obtus aux Gnoses les plus sages, sans pouvoir éloigner de leur trace les magies perverses ni la provocation des ténèbres……».

Extraits de l’œuvre Finis gloriae mundi, du V.M. Fulcanelli

C’est avec un immense plaisir que je vous laisse maintenant quelques phrases sur lesquelles réfléchir :

« Les esprits orgueilleux sont les plus faibles ».
Saint Augustin

« L’ingratitude est fille de l’orgueil ».
Cervantes

« La nature des hommes orgueilleux et vils est de se montrer insolents dans la prospérité et abjects et humbles dans l’adversité ».
Machiavel

« On découvre l’orgueilleux par la pause et la pompe ».
Fray Cristóbal de Fonseca

« L’orgueil est le vice par lequel les hommes désirent les honneurs qui ne leur incombent pas ».
Raymond Lulle

HORROR VACUI.
─ ‘L’horreur du vide’ ─.
KWEN KHAN KHU