L’homme de Vitruve

L’homme de Vitruve 850 480 V.M. Kwen Khan Khu

Très aimés lecteurs/trices :

J’ai l’immense plaisir de vous envoyer à nouveau quelques mots, cette fois par rapport à une autre œuvre picturale du célèbre Léonard de Vinci. Cette peinture à l’huile a reçu historiquement le nom de :

L’HOMME DE VITRUVE

Pour léonard, il symbolisait la proportion mathématique de l’univers, car en vérité le modèle que le créateur de l’univers a pris fut l’homme même, image et ressemblance de Lui-même. C’est pourquoi l’occultisme transcendantal affirme que toutes les lois du macrocosme sont contenues, résumées, dans l’homme terrestre, ce qui est une grande vérité. Ainsi nous pouvons dire, en accompagnant les postulats gnostiques et sans que cette affirmation ait quoi que ce soit à voir avec des fantaisies ou des divagations absurdes du mental, qu’une fois l’homme créé à l’intérieur de nous-mêmes, nous pouvons aspirer au Surhomme.

Pour nous aventurer dans la compréhension de cette toile extraordinaire, nous devons avant tout savoir que nous nous trouvons devant deux hommes, l’un superposé à l’autre.

Les deux hommes se trouvent, l’un à l’intérieur d’un carré et l’autre touche avec ses mains et ses pieds un cercle représentatif de l’éternité. L’homme terrestre et le Surhomme divin y seraient donc montrés.

Nous pourrions observer clairement qu’un homme réalise avec son corps la célèbre croix tau des mystères gnostiques, tandis que l’autre, avec ses jambes et ses bras ouverts, forme une étoile. Ce dernier constitue l’homme autoréalisé, le Surhomme. Quand l’Homme véritable ─ non pas l’humanoïde terrestre ─ se transforme en Surhomme, il est clair qu’il brille dans l’espace comme une étoile parce qu’il est uni à l’étoile intérieure qui lui a toujours souri ─ c’est-à-dire : l’ÊTRE ─.

Observez dans ces deux illustrations les deux hommes séparés l’un de l’autre.

Observez maintenant ici en bas l’homme étoile ou homme pentalpha, c’est-à-dire le Surhomme.

Dans cette autre illustration montrée dans la partie inférieure, nous pouvons remarquer qu’il est absolument, mathématiquement, conçu de manière proportionnelle.

Le point où coïncident la ligne verticale et l’horizontale est justement le sexe de la figure, pour nous indiquer que le chemin qui sépare l’humanoïde de l’Homme et l’Homme même du Surhomme n’est autre que l’utilisation que nous faisons de la sexualité. Comme l’a bien dit notre Avatar : de l’état humain devront sortir des anges ou des démons, des aigles ou des reptiles, et la bataille se livrera toujours autour de la sexualité… Nous savons tous que le sexe est cette pierre d’achoppement et roche de scandale à laquelle se référait toujours Paul de Tarse, l’apôtre.

Entrons maintenant dans les considérations sur le svastika universel. Nous disons qu’il a une nature universelle parce que, bien que les gens associent toujours cette croix au nazisme, la crue réalité c’est qu’elle était utilisée, il y a de cela bien des millénaires, au Tibet et en Inde et dans leurs mythologies, ainsi que dans les cultures préhispaniques d’Amérique du sud.

Il existe deux types de svastikas ou croix en mouvement, à savoir : la dextrogyre et la lévogyre. La première est associée aux mystères de la destruction du Moi ; la seconde à la génération de la vie intérieure. L’une représente, pour parler du point de vue du matérialisme, l’autodestruction de l’homme ; l’autre indique la recherche de l’horizontalité de notre vie. Il est pour cela important de tâcher de remarquer que dans la dextrogyre ─ du point de vue de l’homme de Vitruve lui-même ─ apparaît le mot alchimique solve, qui traduit dans le langage de l’Ars Magna ─ c’est-à-dire : Alchimie ─ signifie dissoudre le mercure brut, le Moi. La lévogyre ─ à nouveau du point de vue de l’homme de Vitruve lui-même ─ est accompagnée du mot coagula, qui signifie, gnostiquement parlant, coaguler le mercure soufré, en d’autres mots l’or alchimique, pour arriver à avoir nos véhicules atomiques ou corps sidéraux avec lesquels nous pourrons nous déplacer dans les dimensions supérieures de l’espace.

Dans le graphique que nous voyons dans la partie inférieure, nous pouvons remarquer que Léonard de Vinci a voulu signaler de manière directe et précise que dans la sexualité réside le feu qui détruit ou construit une anatomie occulte. C’est pour cela qu’on remarque comme des flammes autour des organes génitaux de la figure.

Je vous écris maintenant, mes amis et amies, quelques phrases sur lesquelles je considère qu’il est intéressant de réfléchir :

« La transmission de la pensée par l’art, comme la transmission de la vérité, est œuvre de passion et d’amour ».
Rubén Darío

« Tout art est une imitation de la nature ».
Sénèque

« L’art est un compendium de la nature formé par l’imagination ».
Eça de Queirós

« L’agitation de l’art est naturelle et saine, et l’âme qui la ressent souffre plus de la contenir que de la laisser sortir ».
José Martí

« Révéler l’art et cacher l’artiste, tel est le but de l’art ».
Oscar Wilde

PHILOSOPHIA ANCILLA THEOLOGIAE.
─‘La philosophie est la servante de la théologie’─.
KWEN KHAN KHU

Un commentaire
  • Adjovi yaovi sêgnon 2022-01-19 à 02:49

    C’est vrêment parfait merci vénérable pour l’éclairage de nos lanternes sur cette peinture de Léonard de Vinci