Chers amis lecteurs :
Permettez-moi de vous faire parvenir quelques mots sur un thème intéressant comme l’est :
LA CONSTANCE DANS LE TRAVAIL PSYCHOLOGIQUE PARTICULIER
L’une des précieuses facultés pour laquelle nous devons lutter pour l’acquérir est, sans aucun doute, la CONSTANCE. Il nous faut être constants, très constants dans l’AUTO-OBSERVATION PERMANENTE. NOUS NE POUVONS JAMAIS LAISSER CELA POUR CERTAINS MOMENTS ou pour les moments qui nous plaisent. La force du Moi est toujours active contre nous et nous ne pouvons pas nous offrir le luxe de contrecarrer cette force quand nous en avons envie, non, c’est impossible.
Il faut être constants dans le rappel de notre manière correcte de parler, notre harmonie dans les mots que nous prononçons, constants dans le fait de nous en tenir au MOMENT QUE NOUS SOMMES EN TRAIN DE VIVRE pour empêcher que le mental soit toujours à vouloir vagabonder, nous amenant à nous souvenir de situations du passé, très souvent douloureuses, comparatives, absurdes. Le mental doit être habitué à VIVRE LE MOMENT et il est indispensable que nous soyons, par conséquent, constants dans la PHILOSOPHIE DE LA MOMENTANÉITÉ. VIVRE CHAQUE INSTANT EST CE QUI NOUS INTÉRESSE, chaque jour de notre existence ; c’est seulement ainsi que nous pourrons, peu à peu, devenir maîtres de NOUS-MÊMES…
Il faut tâcher d’ÊTRE CONSTANTS dans la prière, dans nos pratiques, dans nos méditations, car le MOI est un mur de fer qui s’interpose entre nous et l’ÊTRE, et nous n’allons pas démolir un tel mur en lui faisant des chatouilles de temps en temps, dans les moments où nous nous souvenons du DEVOIR PARTKDOLG DE L’ÊTRE.
C’est seulement ainsi, cher lecteur, au bout de trente ans, que nous pouvons obtenir la victoire sur le MOI. Il n’existe pas d’autres manières, il faut prendre ce TRAVAIL INTÉRIEUR comme la chose la plus EXTRÊMEMENT IMPORTANTE DE NOTRE EXISTENCE, CAR C’EST LA SEULE CHOSE QUI NOUS RAPPROCHE, CHAQUE JOUR, DE NOTRE PÈRE QUI EST EN SECRET. Il n’existe pas d’autre manière……, malheureusement…
C’est pourquoi des milliers de personnes entrent dans la Gnose puis l’abandonnent : elles veulent des résultats immédiats. Tandis que l’Ego est patient, nous attendant durant des siècles pour nous emmener sur son terrain ─ c’est-à-dire : l’abîme ─, nous, stupidement, nous devenons IMPATIENTS, et c’est extrêmement grave.
Personnellement, les pouvoirs qu’on peut acquérir dans ce chemin ne m’ont jamais intéressés, seul l’état dans lequel je me trouvais m’a ÉNORMÉMENT préoccupé et j’ai toujours senti que j’étais chargé de BEAUCOUP DE KARMA, et la seule chose qui m’inquiétait, c’était de me débarrasser de ces karmas et de me débarrasser, également, du fardeau du MOI. Les pouvoirs ─ ai-je toujours pensé ─ étaient secondaires et L’URGENCE c’était de nous sortir de la poubelle honteuse que nous portons en nous ; ce fut ma PHILOSOPHIE PERSONNELLE. Heureusement, ma petite Mère Divine écoutait toujours mes prières, dans lesquelles il m’était impossible d’éviter les larmes chaque fois que je l’invoquais. Je me sentais réellement UN CAS PERDU. Au fil des ans et grâce au fait de m’être consacré pleinement AU SACRIFICE POUR L’HUMANITÉ, mes pratiques alchimiques furent écoutées et alors, peu à peu, j’observai que la force de mes agrégats diminuait. JE PRÉCISE : CELA N’A PAS EU LIEU DU JOUR AU LENDEMAIN, non ; ce fut un processus lent auquel j’ai dû me résigner. Le V.M. Samael le dit très clairement dans la Pistis Sophia :
« Les Archontes, les Régisseurs des Æons, les hiérarchies divines, se moquent des Initiés qui veulent se débarrasser des agrégats psychologiques et ils leur disent ironiquement : « Tu veux te libérer de ce qui t’a tellement plu durant des millénaires et des siècles, tout de suite ? Tu veux être libéré de ce qui t’a donné tant de plaisir ? Mais, pour qui te prends-tu ?… », etc., etc., etc.
Ainsi, patient lecteur, LA RÉVOLUTION DE LA CONSCIENCE est une tâche pour toute la vie. Comprenez-le bien, s’il vous plaît : C’EST POUR TOUTE LA VIE. Dans ce chemin, LES INCONSTANTS ÉCHOUERONT IRRÉMÉDIABLEMENT… Chaque pas que nous faisons en avant cela signifie le payer à la GRANDE LOI avec des maladies, des agonies, des tristesses, des mélancolies, des sentiments de solitude, des incertitudes constantes, des envies d’abandonner le Chemin Secret, des crises émotionnelles, des pleurs, etc., etc., etc.
L’Avatar lui-même, le V.M. Samael Aun Weor, a eu un moment dans sa vie dans lequel il était presque prêt à jeter l’éponge. Il ne l’a pas fait parce que, heureusement, sa Bouddhi est apparue dans les mondes internes chevauchant un Pégase, elle est descendue de cette monture et elle a commencé à observer le Maître Samael sous divers angles pour lui dire finalement :
─Tu vas mal, n’est-ce pas ?
─Oui, très mal ! ─ répondit le Patriarche ─, je sens que je n’en peux plus…
Immédiatement la Walkyrie invoqua l’Être Réel de notre Maître bien-aimé et lui lança directement :
─As-tu vu comment va notre Bodhisattva ?
─Oui, je le vois, je le vois… !
─Eh bien si tu ne l’aides pas il échouera, et s’il échoue moi j’échoue et toi ─ en se référant à la Monade ─ tu auras échoué…, OK ?
Quelques secondes plus tard, cette adorable Walkyrie monta sur son cheval ailé et partit vers des lieux plus occultes.
Qu’est-ce que tout cela signifie pour nous, chers amis ?
Cela signifie une seule chose : QUE SI L’AVATAR LUI-MÊME A DÛ LUTTER À MORT CONTRE LUI-MÊME au point de se sentir IMPUISSANT, eh bien qu’est-ce qui nous attend… ?
Voilà pourquoi le Maître Basilide affirmait toujours : « De dix mille hommes qui essayent de s’unir au Père, seul un y arrivera ». Le Maître Morya affirmait également : « De deux hommes qui cherchent à s’intégrer au Père qui est en secret, un seul y arrivera ». Il existe par là des mots qui disent : « De mille qui me cherchent un me trouve. De mille qui me trouvent un me suit. De mille qui me suivent un me comprend. De mille qui me comprennent UN EST MIEN ! ». Le reste est facile à déduire, chers lecteurs.
Personne n’aime MOURIR EN LUI-MÊME, car c’est une tâche SUPER DOULOUREUSE, cela signifie nous arracher les chairs psychologiques et cela produit, normalement, beaucoup de DOULEUR, car l’EGO est tellement collé à notre anatomie occulte, à notre psyché, que nous sentons comme si on était en train de nous écorcher vif. D’où la figure du béni XIPE TOTEC dans le panthéon aztèque, l’écorché, qui symbolise celui qui s’est traité lui-même SANS AUCUNE PITIÉ, SANS AUCUNE EXCUSE, pour atteindre sa Réalité Intérieure.
Nos compagnons et compagnes peuvent invoquer le saint XIPE TOTEC et le prier, au nom du Christ, par la majesté du Christ, par la gloire du Christ, et au nom de la charité universelle, de leur donner VOLONTÉ, FORCES ANIMIQUES, ENTHOUSIASME MYSTIQUE pour ne jamais abandonner le chemin secret…
Je vous laisse maintenant quelques phrases pour la réflexion :
« La constance est la vertu par laquelle toutes les autres vertus portent leurs fruits ».
Graf
« Qu’y a-t-il de plus dur que la pierre ? Qu’y a-t-il de plus doux que l’eau ? Eh bien l’eau douce creuse la pierre dure ».
Ovide
« La victoire appartient au plus persévérant ».
Napoléon
« La constance ne réside pas dans le fait de commencer mais de persévérer ».
Léonard de Vinci
PERSEVERANTIA VINCIT.
─‘La persévérance vainc’─.
KWEN KHAN KHU