Cómo hacer el trabajo interior, Samael Aun Weor

Comment toujours faire le travail intérieur ?

Comment toujours faire le travail intérieur ? 850 480 V.M. Kwen Khan Khu

Très aimés/ées lecteurs/trices :

Chers amis, je considère que nous avons besoin de nous rappeler, clairement, comment le fameux travail intérieur sur nous-mêmes doit être fait. À cet effet, je transcris quelques mots du V.M. Samael dans lesquels il répond à de nombreuses questions sur…

…COMMENT TOUJOURS FAIRE LE TRAVAIL INTÉRIEUR ?

Disciple : Vénérable Maître, J’ai beaucoup de difficultés avec la pratique de la mort m’est très difficile. On a beau me donner des explications, je comprends la partie théorique, mais quand je me mets à faire l’exercice de la méditation, de la compréhension du Moi et tout ce processus, je ne sais pas si je le fais bien. Peut-être pourriez-vous nous donner une orientation précise à ce sujet.

Maître : Eh bien, ça alors,franchement, je ne vois pas quelle difficulté il peut y avoir ; je ne vois aucun problème à s’observer soi-même toute la journée pour voir ce qu’on trouve. Soudain, on a un accès de colère, d’irritation, et alors on découvre qu’on a le Moi de la Colère. Tâcher de le comprendre, d’y réfléchir ; tâcher de revivre cette scène de la colère, et une fois qu’on l’a compris, le désintégrer. On se concentre sur notre Mère Divine Kundalini et « on piaille, on piaille et on piaille », jusqu’à ce qu’elle désintègre finalement le Moi de la Colère. Où est la difficulté ? Moi je n’y vois aucune difficulté. Y voyez-vous de la difficulté ? Moi, non !

D. Maître, mais on peut avoir plusieurs Mois qui nous dérangent à un moment, et il se peut qu’un se manifeste de manière violente et un autre très subtilement, et que les deux soient très dangereux. Lequel d’entre eux faut-il désintégrer en premier ?

M. Eh bien, bon, ici, dans cette question de la désintégration des Mois, il ne doit pas y avoir de préférences ; la loi doit être pour tous, coûte que coûte. On travaille le plus petit et le plus grand, et les deux il faut les faire griller. Tu prends l’un et tu attrapes l’autre, ne te compliques pas tant le mental ; simplifie un peu et en avant, et « ciao ».

D. Vénérable Maître, mais comment est-ce qu’on tue les Mois en soi ? Comme si une personne était acculée et qu’il y ait vingt personnes qui veuillent lui tirer dessus en même temps, eh bien elle ne va pas prêter attention à une personne en particulier, sinon à celle qui lui tire dessus.

M. Ah là on doit marcher contre celui qu’on découvre, sans se creuser tant la tête, mais celui qu’on découvre et en avant. L’étudier, le comprendre, et ensuite demander à la Mère Divine Kundalini de le griller, et voilà !

D. Vénérable Maître, avons-nous besoin de connaître une technique de méditation pour comprendre le Moi ?

M. Non, pour cela, il ne faut pas tant de technique. Quand tu te mets à penser à n’importe quelle chose de la vie, eh bien tu n’as pas besoin d’avoir des techniques. Quand on est intéressé par quelque chose, on s’y intéresse, et si ça nous intéresse de savoir pourquoi on a de la colère, on n’a pas besoin de tant de technique, mais ça nous intéresse, on veut savoir – et en outre on en a le droit –.

De sorte qu’une fois qu’on est intéressé, on en vient alors à méditer d’une manière si naturelle qu’on n’y pense même pas.

C’est-à-dire qu’on ne se met pas à penser comment on va méditer. Ça nous intéresse de comprendre un Moi, et c’est tout. Savoir pourquoi il s’exprime de certaines manières et à un certain moment, et pourquoi en d’autres occasions il ne s’exprime pas, etc., et j’en passe.

De sorte que lorsqu’on l’a compris, on demande alors à la Mère Divine Kundalini de le griller, et elle le fait. Pas besoin d’être si savant pour ça.

D. Que peut-on faire quand un défaut se manifeste chez une personne dans plusieurs centres ? Comment pourrait-on l’aider ?

M. Écoute, on doit se soucier de nos défauts et les dissoudre, parce que si on n’a pas dissous les défauts psychologiques qu’on a, comment pourrait-on alors faire pour éliminer les défauts psychologiques des autres ? Pensons d’abord à nous-mêmes, au fait que nous devons désintégrer telles ou telles erreurs, et une fois que nous y sommes arrivés, alors nous pouvons nous offrir le luxe d’aider les autres.

D. Quand tous les centres fonctionnent négativement, que pourrait-on faire pour les contrôler ?

M. Il y a cinq centres importants : premier, centre intellectuel ; deuxième, centre émotionnel ; troisième, centre moteur ; quatrième, centre instinctif ; cinquièmement, centre sexuel.

Il existe aussi sept niveaux d’homme – et de femmes aussi, ici je ne vois que des dames –. Premier, l’homme purement instinctif ; deuxième, l’émotionnel ; troisième, l’intellectuel ; quatrième, celui qui a fabriqué son corps mental ; sixième, celui qui a fabriqué son corps causal ; septième : l’homme parfait.

La « Tour de Babel » est ici formée par les hommes un, deux et trois. Ainsi il faut savoir comprendre. Le cercle de « confusion des langues » est formé par les personnes du niveau un, deux et trois, c’est-à-dire l’instinctif, l’émotionnel et l’intellectuel.

Ces gens ne se comprennent pas : l’intellectuel ne comprend pas l’instinctif ; l’instinctif ne comprend pas l’intellectuel ; l’émotionnel ne comprend pas l’instinctif ; l’intellectuel ne comprends pas l’émotionnel, et l’émotionnel ne comprend pas non plus l’intellectuel. C’est une « Tour de Babel ».

Ainsi, par exemple, si une personne intellectuelle parle à une personne instinctive, elles ne se comprennent pas. Et si une intellectuelle parle à une émotionnelle, elles ne se comprennent pas non plus. Les personnes une, deux et trois ont formé la « Tour de Babel », elles ont rempli le monde de malheurs, elles l’ont mené à plusieurs guerres mondiales ; elles sont la calamité pour la planète Terre.

Il existe un quatrième niveau de personnes. Je me réfère, de manière claire, aux personnes qui sont déjà parvenues à équilibrer tous les cinq centres de la machine. Quand les cinq centres de la machine sont déjà parfaitement équilibrés, alors on peut contrôler tous les centres.

Tant qu’on n’est pas arrivé au niveau numéro quatre, on ne peut obtenir aucun contrôle sur les centres de la machine organique. Et pour arriver au numéro quatre, il faut éliminer de la personnalité humaine tous les Mois lourds, qui sont l’orgueil, la présomption, la vanité, l’égoïsme, la haine, la jalousie, l’auto-importance, l’auto-suffisance, la vanité, etc.

Si on arrive à éliminer ces agrégats psychiques si lourds, on établit un centre de gravité conscient à l’intérieur de notre psyché. Une fois un tel centre de gravité conscient établi dans notre psyché, l’équilibre de tous les centres de la machine est également établi, et alors on peut les contrôler à volonté. Avant, ce n’est pas possible.

D. Maître, comme il y a tant de Mois à travailler, peut-on les exterminer tous en une vie ?

M. Si l’on se consacre à détruire les Mois en une seule existence, on les désintègre. La Mère Divine Kundalini a de terribles pouvoirs. Ce que l’on doit faire, c’est développer le sens de l’auto-observation psychologique. Chaque heure, chaque seconde, chaque minute on doit s’observer soi-même, à chaque moment, d’instant en instant.

Il se trouve que les défauts qui sont cachés en nous affleurent spontanément lorsqu’on y pense le moins. Affleure à travers nous soit la jalousie, soit la colère, soit la haine, soit l’orgueil, la suffisance, etc.

Une fois qu’on a découvert en soi qu’on a un défaut, on ne doit pas le justifier, on ne doit pas le fuir ; on doit simplement se consacrer à travailler dessus, à l’analyser, à l’étudier, à la comprendre, à en faire la dissection pour savoir ce qu’il a à l’intérieur, quelle est son origine, d’où il vient. Et quand on a compris intégralement ce défaut, alors, que doit-on faire ? Se concentrer intérieurement sur la Divine Mère Kundalini, la supplier, la prier, pleurer, en lui demandant de désintégrer ce défaut compris, et c’est ce qu’elle fera.

Cela doit être fait tous les jours, quotidiennement, avec patience, jusqu’à ce que ce défaut soit réduit en cendres. Compris ? On doit tout travailler ici et maintenant ; on avance petit à petit et on les découvre de plus en plus, et encore plus. C’est-à-dire qu’on doit approfondir, enlever couche après couche, couche après couche. À mesure qu’on avance à l’intérieur de soi-même, on découvre énormément de défauts qu’on ne soupçonnait même pas avoir.

─ Extraits de la conférence intitulée « Rencontre avec les sœurs gnostiques »,
pages. 563, 564, 565, 566 ; tome II de Le Cinquième Évangile ─.

Je vous remets maintenant quelques phrases à mettre en réflexion :

« Sois un homme honnête et il y aura dans le monde un vaurien de moins ».
Carlyle

« J’espère avoir toujours suffisamment de force vitale et de vertu pour conserver ce que je considère être le plus enviable de tous les titres : le caractère d’Homme Honnête ».
George Washington

« Comme la dame consulte
son teint avec le miroir,
ne consultera-t-elle pas une fois 
sa renommée avec l’honnêteté…..».
Luis de Góngora

« La Providence a fait ce don à l’homme : que les choses honnêtes sont les plus utiles ».
Quintiliano

« Le plus grand nombre de maux dont souffre l’homme vient de l’homme même ».
Épictète

CARPE DIEM.
─‘Cueille le jour présent’─.
KWEN KHAN KHU