¿Qué significa hacer padecimientos voluntarios y sacrificios conscientes?

Que signifie en réalité faire des souffrances volontaires et des sacrifices conscients ?

Que signifie en réalité faire des souffrances volontaires et des sacrifices conscients ? 850 480 V.M. Kwen Khan Khu

Je vous fais parvenir quelques lignes pour vous faire un commentaire intéressant sur :

QUE SIGNIFIE EN RÉALITÉ FAIRE DES SOUFFRANCES VOLONTAIRES ET DES SACRIFICES CONSCIENTS ?

Très appréciés lecteurs :

Il ne fait aucun doute que le corps de doctrine que nous a légué notre Avatar et Maître Samael Aun Weor est absolument parfait. On perçoit, à mesure que nous dévorons nos enseignements et que nous essayons de LES COMPRENDRE POUR LES VIVRE que, certainement, un enseignement de ce type et avec cette profondeur n’a pas pu procéder d’un mental intellectueloïde, non. Toute cette merveilleuse connaissance n’a pu avoir qu’une source et elle s’appelle l’ILLUMINATION.

Parce qu’il faut être ILLUMINÉ pour concevoir tout le contenu de cette théologie gnostique sacrée et virtuose, et encore plus pour VISUALISER DE LOIN tous les dangers que comporte la réalisation de ce pèlerinage mystique qui doit nous conduire jusqu’au portail du Père.  

Le CORPUS HERMETICUM GNOSTICUM est, aujourd’hui, la seule voie de l’AUTORÉALISATION INTIME à travers laquelle notre ÊTRE peut arriver à se manifester physiquement au milieu de ce Kali-Yuga ULTRA-TÉNÉBREUX DANS LEQUEL NOUS SOMMES. Toutes les autres voies ─ religieuses, philosophiques, artistiques, etc., etc.─ ont déjà donné ce qu’elles devaient donner et elles sont finalement mortes, elles se sont éteintes comme s’éteint une bougie quand elle a été consumée par le feu de l’insubstantiel.

Cependant, amis et amies, permettez-moi d’être sincère avec vous à ce sujet. Il ne suffit pas d’admirer nos enseignements, il ne suffit pas de les considérer clairs et profonds, non. Il est indispensable, urgent, pressant, par les jours angoissants que nous vivons, que nous affrontions la barrière énergétique indésirable qui ne nous permet pas d’accéder à l’expérience de ceux-ci. Cette barrière énergétique est le MOI PLURALISÉ, l’EGO, LE MOI-MÊME, LE SOI-MÊME qui, malheureusement pour nous, A UNE FORCE COLOSSALE que nous lui avons donnée durant des siècles pour nous être livrés à sa volonté maligne traduite en DÉSIRS, APPÉTENCES, PARESSE, FLEMME MYSTIQUE, ATHÉISME, SENTIMENTALISMES, ATTACHEMENTS À LA VIE ROUTINIÈRE ET CENT MILLE AUTRES CHOSES du même acabit…..

Le Gnosticisme nous souligne, mille et une fois, l’urgente nécessité de passer par la DÉCAPITATION PSYCHOLOGIQUE et CE NE SONT PAS DES MOTS, cela doit se traduire en FAITS CONCRETS, PALPABLES, VÉRIDIQUES et non en un simple bavardage de rhétorique égoïque. Si le V.M. Samael ne s’était pas livré à L’INLASSABLE LUTTE CONTRE LUI-MÊME il n’aurait jamais atteint l’ILLUMINATION. La même chose est arrivée au Bouddha Siddhârta, dont le nom sacré fut AMITABHA, et le Grand Kabîr de Galilée a été très clair quand il a prononcé cette phrase émouvante : « Que celui qui veut venir derrière moi prenne sa croix [Alchimie], se nie lui-même [mort psychologique] et me suive »… Les TROIS FACTEURS DE LA RÉVOLUTION DE LA CONSCIENCE y sont réunis très clairement…..

Pourquoi le V.M. Samael a-t-il voulu méditer à quatre heures du matin couché sur le sol et avec une brique en guise d’oreiller ? Serait-ce par hasard parce que le Maître Samael était masochiste ? Ou le Maître était-il par hasard exhibitionniste ou mythomane ? Rien de tout cela, chers amis. Il l’a fait parce qu’en même temps qu’il méditait il voulait désintégrer tous les atomes de paresse qu’il savait se trouver dans son continent animique et qui constituaient un obstacle pour son progrès intérieur. Il a appliqué la même didactique quand il a voulu éliminer ses agrégats de luxure, d’orgueil, etc., etc., etc.

Je me souviens encore très vivement de quelque chose que j’ai vu de près, de très près. Il y avait un compagnon qui chaque fois que nous faisions des chaînes dans la Deuxième Chambre, dans le D. F. mexicain, commençait à bailler terriblement. Cet homme était presque avalé par les Mois de la paresse. Cependant, le V.M. Samael, voyant que c’était répétitif dans ledit monsieur, lui lança un jour la phrase suivante, avant de commencer une chaîne : « Désormais, frère, à chaque fois que nous ferons une chaîne, tu seras à genoux et au centre de celle-ci, et en outre avec les bras ouverts en croix durant toute la durée de la chaîne !, m’as-tu compris ? ».

Il en fut ainsi, cher lecteur. À chaque fois que nous faisions une chaîne à laquelle ce monsieur participait, il s’agenouillait et se plaçait au centre de celle-ci et avec les bras ouverts en croix. Ce qui est curieux, c’est que cela semblait IMPOSSIBLE à cet homme, mais, heureusement, ce frater s’est soumis à cette dynamique et si au début il baillait, à mesure que les jours se sont écoulés il a commencé à arrêter ses bâillements, et à la fin il ne baillait plus, cet AGRÉGAT PSYCHOLOGIQUE AVAIT CESSÉ D’EXISTER……

Quand le V.M. Samael m’a une fois ordonné ─ sans me donner d’explications ─ de n’écrire pour rien au monde à ma mère physique, ni de l’appeler par téléphone, ni de lui envoyer des messages à travers quelqu’un, durant deux ans, cela m’a semblé TRÈS DUR et, même si je n’ai jamais contesté le Maître Samael ni dans mon mental ni avec des mots, tout cela me semblait étrange et je sentais que mon cœur se brisait en morceaux… Quand les deux années se sont écoulées, le Vénérable m’a dit un matin : « Tu peux appeler ta mère par téléphone si tu veux ! ». Évidemment que je le voulais et j’ai couru vers un téléphone public, j’ai composé le numéro de téléphone de la maison de ma petite mère et quand elle m’a parlé je m’attendais, si ça se trouve, à ce qu’elle me parle en pleurant sans arrêt ; cependant, à ma grande surprise, ma mère me parla tranquillement et me demanda posément : « Bonjour fiston ! Comment vas-tu ? Comment va ton Maître Samael ? Est-il en bonne santé ? Et toi, comment vas-tu ? », etc., etc., etc. Il s’avéra que ce fut moi qui me mis à pleurer mais de joie parce que ma mère avait fait un changement extraordinaire dans sa conduite. Elle pensait que la Gnose lui avait volé son fils, c’est ce que me commentaient certains amis instructeurs qui venaient au Mexique pour s’entretenir avec l’Avatar. Ces amis, en outre, me provoquaient en me disant : « Quel mauvais fils tu fais, Oscar ! Ta mère a été emmenée deux fois à l’hôpital à cause de toi ! Pourquoi ne l’appelles-tu pas ? Qu’est-ce que ça te coûte de l’appeler ? ». Etc., etc., etc.

Plus tard, j’ai demandé un jour au V.M. Samael pourquoi il m’avait interdit de parler avec ma mère durant deux ans. RÉPONSE : parce qu’à cause d’elle tu as abandonné les mystères dans l’une de tes existences dans l’ancienne Égypte et je ne veux pas que ça se reproduise ». Ainsi, donc, estimés lecteurs, le Maître Samael m’avait fait UNE ÉNORME FAVEUR animique en ayant brisé en morceaux CET AMOUR REMPLI D’ATTACHEMENTS INDÉSIRABLES que les gens considèrent souvent comme quelque chose de très beau, de grandiose, quand ce ne sont rien d’autre que des SENTIMENTALISMES BON MARCHÉ qui nous tiennent attachés à la Roue du Samsara. Cela, même si ça semble très dur, il faut LE COMPRENDRE PROFONDÉMENT si nous voulons nous détacher un jour de ce malheureux MONDE D’ILLUSIONS.

Si nous voulons vivre la Gnose, nous devons, urgemment, ÊTRE RADICAUX DANS LA MORT DU MOI, chers amis et amies… Dans ce chemin, LES LINGETTES CHAUDES ne servent à rien quand il s’agit de  RÉDUIRE NOTRE TRÈS CHER EGO EN CENDRES.

Il existe en nous des états psychologiques que nous considérons peut-être même très louables, mais je vous dis en vérité qu’à mesure que nous avançons dans la MORT MYSTIQUE, nous découvrons que ce sont des FAÇADES, DES MASQUES de notre Ego animal se déguisant de gentil, de paternel, de maternel, etc., etc., etc. Excusez-moi si je parle très sévèrement à ce sujet, mais la vérité est comme les tempêtes : quand elle arrive elle fait des ravages !

Quand la bénie Loge Blanche a ordonné au V.M. Samael de partir de par le monde pour donner le CINQUIÈME ÉVANGILE, l’épouse qu’il avait alors ─ sa première épouse ─ lui a dit clairement qu’elle ne l’accompagnerait pas, mais qu’elle le laissait partir librement pour faire ce qu’il pensait être le mieux. CONCLUSION : le V.M. Samael prit quelques-unes de ses affaires terrestres et la quitta ! Sur le chemin, quelques temps plus tard, il a connu celle qui deviendrait ensuite la V.M. Litelantes et avec elle il put se dédier entièrement à donner ces enseignements sacrés.

Il faut dire, bien que nous soyons en train de le résumer ici en quelques mots, que ce fut un coup dur, très fort, pour notre Avatar, car il laissait cette première femme avec deux enfants en bas âge. Serions-nous capables d’en faire autant ? Demandons-nous ces choses-là, chers amis, pour que nous ne soyons pas EN TRAIN DE VOULOIR VIVRE UN CHEMIN QUI EST SEC, ARDU, ÉPINEUX, comme si c’était un chemin rempli de roses. Réveillons-nous à la réalité, chers lecteurs ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Il faut ajouter que le V.M. Samael, chaque fois qu’il a pu le faire dans sa vie, envoyait à cette première femme une aide économique pour qu’elle puisse subvenir à ses besoins et à ceux de ses deux enfants.

Toutes ces choses méritent d’être méditées pour que nous cessions d’être des pseudo-étudiants de la Gnose, des pseudo-missionnaires hommes ou des pseudo-missionnaires femmes. Conquérir le royaume de l’ÊTRE est quelque chose qui produit d’épouvantables déchirures morales et des peines de nature diverse. C’est pour cela qu’il est dit : « Le ciel se prend d’assaut et seuls les courageux l’ont pris ! ». Voilà l’ÊTRE OU LE NON ÊTRE de Shakespeare, amis et amies.

Souvenons-nous du V.M. Aberamentho sur sa croix et pensons : comment Marie, sa mère, a-t-elle dû se sentir en voyant ce qui arrivait à son fils ? Et plus encore en sachant que tout cela était le prix d’un processus que son propre fils a voulu suivre jusqu’à la fin… Méditons, méditons, méditons sur toutes ces choses-là !

Je vous laisse maintenant quelques phrases pour la réflexion :

« La pénitence raccommode ce que les fautes ont brisé ».
Aguado

« Il n’y a pas d’humiliation superflue ».
P. Nieremberg

« Le poulain, aussi pur soit-il, a besoin de discipline. Plus encore l’homme qui, si sa bête sort, ce qui est facile, est la plus sauvage de toutes ».
Quevedo

« L’audace donne parfois le fruit que les calculs les plus profonds ne peuvent obtenir ».
Shakespeare

« Seul celui qui aime Dieu s’aime lui-même ».
Hebbel

« SI DANS LE VOYAGE DE LA VIE UN HOMME NE PEUT PAS TROUVER UN MEILLEUR PARTENAIRE OU DU MOINS PAREIL QUE LUI, IL LUI EST PRÉFÉRABLE DE MARCHER SEUL PLUTÔT QUE D’ÊTRE ACCOMPAGNÉ PAR UN IDIOT ».
Dhammapada

KWEN KHAN KHU